Suite à l’impulsion du Conseil du Léman, l’Union lémanique des Chambres d’Agriculture a été créée en 1992 et réunit la Chambres d’Agriculture de l’Ain, la Chambre d’agriculture de la Haute-Savoie, AgriGenève (Genève), Prometerre (Vaud) et la chambre valaisanne d’agriculture.
Elle élabore des études et organise des échanges entre les acteurs du secteur pour stimuler l’échange d’expérience et identifier des pistes de développement porteuses de sens à l’échelle lémanique. Plusieurs thèmes ont été abordés depuis 2016: formation des prix, agriculture BIO, agriculture urbaine. Depuis 2021, un nouveau cycle d’échanges se concentre sur l’usage de l’eau en agriculture.
L’ULCA est présidé depuis janvier 2022 par la Chambre d’agriculture de l’Ain.
L’Union lémanique des chambres d’agriculture (ULCA) a organisé en 2021 deux temps d’échanges autour de la gestion de l’eau en agriculture, en plaine et en montagne, réunissant élus, agriculteurs et techniciens du bassin lémanique. Face aux besoins d’adaptation lié au changement climatique, la ressource en eau, indispensable à la culture des végétaux et à l’approvisionnement du bétail, devient une préoccupation majeure pour tous les professionnels du bassin lémanique. Des solutions doivent être identifiées en termes d’usage mais aussi de stockage ou encore d’infrastructures d’irrigation. L’objectif des agriculteurs est de maintenir le niveau de production existant tout en utilisant cette ressource de manière efficiente. Des bonnes pratiques existent et pourraient être plus largement répandues.
Action coordonnée par l’Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, Prometerre.
Illustration auprès de quelques agriculteurs du Bassin lémanique: cultures céréalières dans la plaine de l’Ain, cultures maraîchères à Genève, cultures herbagères en Haute-Savoie, arboriculture en Valais.
La demande des consommateurs est de plus en plus orientée vers les produits BIO et le nombre d’exploitations BIO est en constante augmentation dans les régions de l’arc lémanique. Entre l’agriculture BIO et l’agriculture régionale, quelles conclusions tirer face à l’urgence climatique ? Cette étude propose des conseils pour les producteurs sur la base d’une analyse de la demande et des conditions de production, dans le contexte du changement climatique. Des entretiens avec une vingtaine d’experts BIO et une enquête auprès de plus de 800 ménages suisses ont permis d’identifier les habitudes d’achat des produits BIO. Des enseignements ont été tirés de la période de confinement due au COVID durant laquelle les consommateurs se sont massivement tournés vers les marchés à la ferme.
Partant du constant que plus de 2’000 hectares de surface agricole utile et plus de 600 exploitations disparaissent chaque année sur le territoire lémanique, la question de l’agriculture urbaine devient un enjeux important des politiques publiques. En outre, l’agriculture urbaine s’illustre comme une action concrète pour le développement durable en prônant le circuit-court.
Dans ce contexte, une étude a été menée en comparant 12 cas d’agriculture urbaine à travers le monde: « Agriculture urbaine, une opportunité pour les politiques publiques, une nécessité pour les exploitations enclavées par la ville ».
Sur la base de cette étude, une brochure de synthèse propose de donner une claire définition à l’agriculture urbaine et identifie des pistes aux agriculteurs et aux élus intéressés par le développement du territoire.
L’ULAM a réalisé une étude sur la formation des prix alimentaires avec le prestataire suisse AGRIDEA. L’objectif principal est de mettre en évidence la répartition des marges dans les filières agro-alimentaires afin de comparer les positions commerciales de part et d’autre de la frontière.
Cette étude porte sur les produits suivants (choisis selon les régions) :Lait UHT, yaourts ,yaourts à boire; Gruyère AOC/ Comté AOC- Bleu de Bresse- Mont d’or AOC- Reblochon de Savoie AOC; Pain courant / pains spéciaux; Pommes; Tomates.
Cette étude permet d’ informer les consommateurs, les élus et les institutions publiques sur la réalité de la répartition des marges pour différents produits alimentaires produits dans les départements ou cantons concernés. Elle devrait également permettre aux producteurs et aux transformateurs de comparer leurs stratégies commerciales des deux côtés de la frontière et d’en tirer des enseignements.
Pour toute question sur l’ULCA:
Chambre d’agriculture de l’Ain
Delphine GUDIN, Chargée de territoire « Bugey – Haut Bugey – Pays de Gex »